Les maladies non transmissibles responsables de 74% des décès dans le monde

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Un rapport de l’Organisation mondiale de la santé rapporte que les maladies non transmissibles sont responsables de 74% des décès dans le monde.

Un rapport de l’Organisation mondiale de la santé rapporte que les maladies non transmissibles sont responsables de 74% des décès dans le monde.

Le cancer, les maladies respiratoires chroniques, le diabète et les maladies cardiovasculaires (4 principales catégories de maladies non transmissibles (MNT) auxquelles s’ajoutent la mortalité maternelle, périnatale ou liée à  la nutrition, les traumatismes) sont responsables de plus de 74 % du nombre de décès évitables dans le monde, soit 41 millions de personnes, dont 17 millions de moins de 70 ans.

Par ailleurs, il est noté que les mauvaises habitudes alimentaires, la cigarette, l’abus d’alcool et la sédentarité augmentent fortement le risque de mourir d’une maladie non transmissible. Pour l’OMS, le financement pour organiser la lutte contre ces maladies est trop faible. Le Covid-19 a démontré que les MNT avaient un impact important sur la capacité de ceux qui en sont atteints à  résister aux maladies infectieuses.

L’étude relève que 86% des décès prématurés dus aux MNT dans le monde surviennent dans les pays à  revenu faible et intermédiaire inférieur. Malgré l’ampleur des chiffres, l’Organisation mondiale de la santé assure que ce problème pouvait être en grande partie être résolu avec de la volonté puisque les principaux facteurs de risque des MNT sont connus, tout comme la meilleure façon de les traiter.

Professeur en santé publique à  l’université de Lille et au CHU de Lille, Philippe Amouyel ajoute que »˜depuis la fin des années 1980, les maladies non transmissibles sont devenues la première cause de mortalité à  l’échelle mondiale’.

Faire de l’exercice : Le bénéfice de la pratique d’une activité physique sur les MNT est clairement identifié puisque en comparant la santé des personnes inactives avec celle des personnes régulièrement actives, on observe chez ces dernières un risque inférieur de développer de nombreuses pathologies.

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