Pire pays en matière de respect droits de l’homme et de liberté : pourquoi la présence de travailleurs Nord-Coréens au Sénégal pose problème

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Buur News.net- La Chine a longtemps été accusée par les Nations Unies et les Etats-Unis d’aider la Corée du Nord à contourner les sanctions contre elle. Dans un article rapportant des informations de Radio Free Asia, un site sénégalais évoquait des entreprises chinoises qui seraient en train d’aider Pyongyang à obtenir des devises étrangères à travers la rémunération de ces employés et ce en violation des sanctions internationales contre la Corée du Nord.

Depuis 2006, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté neuf résolutions de sanctions majeures à l’encontre de la Corée du Nord en réponse aux activités nucléaires et de missiles du pays. Les principales sanctions de la résolution 2371 interdisent « aux pays d’autoriser l’entrée de nouveaux travailleurs nord-coréens ». Le Conseil de sécurité des Nations unies avait ainsi demandé aux pays membres d’expulser tous les travailleurs nord-coréens immédiatement ou dans deux ans au plus tard depuis Décembre 2019.

Pour rappel, la Corée du Nord reste l’un des pires pays en matière de droits de l’homme et de liberté. C’est ce qu’a évoqué plusieurs rapports spécialisés dans le domaine. Par exemple, selon le rapport annuel de Freedom House intitulé « Freedom in the World 2023 », la Corée du Nord a obtenu un score combiné de 3 sur 100, soit zéro point pour les droits politiques et trois points pour les libertés civiles. Il s’est classé juste au-dessus du Turkménistan, avec 2 points, et du Soudan du Sud et de la Syrie, avec 1 point chacun, parmi les 210 pays évalués par l’organisation.

La Corée du Sud a obtenu 83 points dans l’indice, soit le même score que les États-Unis, et a été classée dans la catégorie des pays « libres ». Le Nord a toujours été classé dans le groupe des pires nations en matière de liberté depuis que Freedom House a publié son premier rapport annuel en 1972.

Le service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis avait interdit les importations de trois entreprises chinoises, dont un fournisseur d’entreprises de vêtements occidentales, qui pourraient avoir recours au travail forcé nord-coréen.

En effet dans le cadre d’une vaste opération de répression des marchandises fabriquées avec du travail forcé, les douanes ont déclaré qu’elles avaient utilisé une loi de 2017 qui imposait des sanctions à la Corée du Nord pour retenir les importations de trois entreprises : Jingde Trading Ltd, Rixin Foods Ltd et Zhejiang Sunrise Garment Group Co. Les douanes ont déclaré avoir trouvé des indications selon lesquelles ces trois entreprises chinoises utilisent des travailleurs nord-coréens, qui, selon la loi américaine, sont supposés être des travailleurs forcés, sauf preuve du contraire.

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